Illustration: © Marie-Pier LaRose.
Illustration: © Marie-Pier LaRose.

Revue scientifique sur la théorie du genre

Qu’est-ce que le sexe? Qu’est-ce que le genre? Sont-ils indépendants? Hommes et femmes existent-ils, ou ne sommes-nous que des constructions sociales, physiquement différenciées pour des raisons purement reproductives? Ces questions n’agitent pas que les philosophes, mais aussi les scientifiques de tous horizons. Par le biais de cette revue de littérature scientifique sur le sexe et le genre, tentons d’y voir un peu plus clair.

En linguistique, le genre lexical différencie les êtres selon leur sexe : un élève est de sexe masculin, alors qu’une élève est de sexe féminin.

De son côté, le genre grammatical est une caractéristique intrinsèque des noms qui permet d’utiliser correctement adjectifs, verbes et pronoms; il n’a pas de valeur de sexe : une table est de genre féminin, mais n’est évidemment pas de sexe féminin [1].

Dans les langues indo-européennes, il existe habituellement trois genres grammaticaux : le masculin, le féminin et le neutre. Le sexe et le genre ne correspondent pas toujours : la fille, en allemand, soit das Mädchen, est de genre neutre bien que de sexe féminin. En français, le genre neutre n’existe pas : les mots latins neutres sont généralement devenus masculins [2].

Par contre, pour le cas du pluriel mixte, pronoms et accords deviennent neutres, mais prennent la forme masculine : on dira « ils étaient présents » en parlant d’un groupe composé d’un homme et de quatre femmes. Il s’agit d’un emploi de masculin générique, qui n’a pas de valeur sexuelle [3].

Contrairement à une formulation répandue, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, mais plutôt : le neutre emprunte la forme du masculin au pluriel.

Ainsi, contrairement à une formulation répandue, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin, mais plutôt : le neutre emprunte la forme du masculin au pluriel. Les pronoms on, ils, eux, nous, voussont donc grammaticalement masculins ou neutres selon le contexte sexuel.

Il n’est donc pas nécessairement utile d’adopter des règles d’écriture dites « inclusives », car le neutre est déjà inclusif; par exemple, l’expression « tous les salariés » est neutre, et non pas masculine, aussi les expressions « tous et toutes les salarié(e)s » ou encore « tou.te. s. les salarié. e. s » ne font qu’alourdir le texte sans ajouter d’information.

De même, si rendre plus explicite le sexe de certains professionnels est souvent utile (dire directrice plutôt que directeur), cette sexualisation fait parfois perdre son sens aux mots : l’Office québécois de la langue française préconise l’utilisation de sage-homme lorsque la sagefemme est un homme [4], alors que le mot femme dans sagefemme fait référence à la femme enceinte [5], et non au praticien!

Sexe : quels fondements biologiques?

Si la linguistique et l’histoire (voir encadré) nous éclairent sur l’origine du genre, la biologie a évidemment beaucoup à nous apprendre à propos de notre question initiale : hommes et femmes existent-ils, ou nos différences ne sont-elles que des constructions sociales?

Dans 99 % des cas, l’ADN nous informe sur notre sexe : les femmes portent deux chromosomes X, alors que les hommes ont un chromosome X et un chromosome Y.

Cependant, cette information n’est pas toujours vraie ni suffisante. Par exemple, il existe des femmes portant un chromosome X et un chromosome Y : pour certaines, la déficience du gène SRY sur le chromosome Y entraine le développement des organes reproducteurs féminins par défaut [6]; pour d’autres, l’absence de récepteurs à androgènes sur les cellules empêche la masculinisation du corps.

Ces femmes se rendent généralement compte de leur différence à l’adolescence, par l’absence de menstruations, voire bien plus tard ou jamais.

Un homme sur 20 000 porte, de son côté, deux chromosomes X : le gène SRY se trouve alors anormalement sur un chromosome X, ce qui entraine la masculinisation de l’embryon [7]. D’autres personnes portent deux chromosomes Y et un chromosome X, et d’autres encore présentent une mosaïque de cellules XX et XY.

Dans d’autres cas, des débalancements hormonaux entrainent le développement de caractéristiques physiques propres à l’autre sexe. Par exemple, les petites filles qui produisent une quantité anormale de testostérone développent des caractéristiques physiques masculines et s’intéressent généralement aux vêtements et aux jeux typiquement associés aux garçons [8].

Cet ensemble de caractéristiques féminines et masculines ne facilite pas l’identification à un sexe en particulier; dans 10 à 20 % des cas d’intersexuation, les personnes présentent un trouble d’identité sexuelle [9]. Dès lors qu’une personne s’identifie de façon prolongée au sexe opposé ou ne s’identifie à aucun sexe, elle présente une dysphorie de genre (ou incongruence de genre).

Dysphorie de genre : conséquences et traitements

Les personnes présentant une dysphorie de genre ressentent un fort conflit entre leur identité sexuelle biologique et celle à laquelle elles s’identifient. Par exemple, un homme se sentira fortement femme, bien que son corps soit masculin.

Cette condition s’observe chez environ 4,6 personnes sur 100 000 [10], et les personnes qui la vivent s’identifient sous le terme parapluie transgenre [11]. Cette condition est généralement source de souffrances : les transgenres sont plus sujets à la dépression [12], à l’anxiété, aux troubles alimentaires [13], à l’automutilation et au suicide [14] que la moyenne de la population.

La dysphorie de genre n’est pas forcément reliée à un trouble de développement, et elle peut se déclarer dans l’enfance, dans l’adolescence ou à l’âge adulte [15]. Aujourd’hui, les traitements de la dysphorie de genre s’appliquent principalement à favoriser l’affirmation de l’identité sexuelle ressentie par la personne [16].

Deux écoles de pensée s’opposent simplement sur le type d’intervention auquel donner la priorité chez les enfants : le premier place la compréhension que l’enfant a de son genre à l’avant-plan et préconise « l’exploration du genre » et l’affirmation précoce de l’identité sexuelle ressentie [17], avec des impacts très concrets (changement de nom dès trois ans, blocage de la puberté puis prise d’hormones et chirurgies à l’adolescence); alors que le second préconise l’attente des premières années de la puberté avant de proposer une transition sociale et des traitements de changement de sexe [18].

Depuis les années 2010, le nombre d’enfants et d’adolescents présentant des signes de dysphorie de genre a augmenté de façon exponentielle [19]. Certains chercheurs expliquent cette tendance par une amélioration des diagnostics et par des mentalités plus ouvertes, mais l’influence sociale semble également jouer un rôle important : aux États-Unis, des groupes d’amis se déclarent soudainement transgenres en même temps à l’adolescence, sans aucun signe avant-coureur [20].

En plus du nombre de cas, les traitements bloquant la puberté et les chirurgies réalisées à l’adolescence augmentent également [21]; par peur de soumettre l’enfant à la « mauvaise puberté » (soit celle de son sexe biologique), il est régulièrement conseillé par l’équipe médicale de bloquer celle-ci temporairement afin d’empêcher le développement de caractéristiques sexuelles secondaires (poils, voix grave, seins, etc.).

Cela laisserait ainsi le temps à l’adolescent de décider s’il continue les traitements de changement de sexe [22]. Si bloquer la puberté n’est pas un traitement irréversible, il entraine toutefois une baisse de fertilité sur le long terme [23].

Concernant les chirurgies de changements de sexe (modification de la poitrine, des parties génitales, du visage, etc.), elles sont généralement réalisées à l’âge adulte, mais également sur des mineurs sous prétexte d’empêcher leur suicide, de faciliter l’intégration des adolescents parmi leurs pairs et de ne pas « remettre à leur majorité » leurs premières relations sentimentales et sexuelles [24].

Tout cela, évidemment, en mettant de côté que la puberté elle-même est le meilleur traitement à la dysphorie de genre, et qu’elle est sans effet secondaire : chez 80 % à 90 % des enfants, la dysphorie de genre disparait pendant l’adolescence [25], [26].

Les changements de sexe peuvent permettre de réduire les souffrances psychologiques, mais ils ne suppriment pas les problèmes psychosociaux.

Les changements de sexe peuvent permettre de réduire les souffrances psychologiques [27], car la personne se sent mieux dans son corps, mais ils ne suppriment pas les problèmes psychosociaux (obstacles à avoir une vie sociale épanouie) [28] et n’empêchent pas les suicides [29],[30].

Par ailleurs, de façon inexpliquée, l’espérance de vie des transgenres est de 20 ans plus basse que la moyenne de la population [31]. De plus, la perte de liens familiaux et amicaux est fréquente à la suite des traitements [32].

Ces derniers entrainent une baisse de la fertilité, voire l’infertilité, alors que les transgenres peuvent tout à fait ressentir le désir de se reproduire [33],[34]; le personnel soignant préconise donc la cryoconservation des gamètes avant traitement [35], et plusieurs chercheurs espèrent pouvoir greffer des utérus sur des hommes transgenres à l’avenir [36].

Enfin, il existe plusieurs cas sous-étudiés de retour au sexe d’origine [37], les suivis sur le long terme des transgenres sont peu nombreux dans la littérature et l’origine de la dysphorie de genre est inexpliquée [38].

Les questions qui demeurent

Les traitements actuels de la dysphorie de genre s’appliquent à traiter les symptômes : si je me sens homme, je suis homme, et je fais modifier mon corps pour qu’il corresponde à mon ressenti. Notre conception du genre se base donc sur le ressenti avant la réalité sexuelle; et, par le fait même, elle nie la réalité sexuelle.

Un homme se présente à un médecin et lui demande de lui amputer sa main. En effet, cet homme ressent fortement que cette main ne fait pas partie de son être : c’est un corps étranger. Si on lui ampute sa main, cet homme se sentira mieux. Cependant, on n’aura traité que son symptôme en lui retirant un membre sain, et on n’aura pas traité sa maladie : peut-être que demain, ce sera son pied, son problème?

Pourrait-on accueillir nos ressentis tout en accueillant également nos corps?

On peut appliquer cette logique aux dysphories de genre. Le traitement actuel des personnes transgenres répond aux symptômes et permet souvent d’améliorer la santé psychologique des transgenres.

Cependant, ces traitements ont des effets secondaires énormes et ne traitent pas le malêtre. On ne s’interroge même pas sur l’origine de la dysphorie de genre : et ainsi, on fait vivre un mensonge à la personne (« oui, ton seul ressenti est vrai et nécessaire, et ton corps peut devenir ce que tu ressens »), et ce mensonge peut entrainer des conséquences psychologiques catastrophiques sur le long terme [39].

Pourquoi parler de mensonge? Parce que notre identité ne peut être totalement intérieure et individuelle. Comment peut-on se sentir homme, ou femme, si on est incapable au préalable de définir ce qu’est un homme ou une femme?

Comment définir le genre humain selon une expérience intérieure et propre à chacun? Et cette expérience intérieure n’est-elle pas justement influencée par nos rapports aux autres et à nos corps?

Plus encore, pourrait-on accueillir nos ressentis tout en accueillant également nos corps? L’accueil de l’autre et la vraie charité ne nécessitent-ils pas d’admettre la réalité physique autant que la réalité psychologique?

Certainement, la voie est ouverte à une réconciliation entre notre esprit et notre corps afin de prendre en compte l’entièreté de notre être, et l’aimer.


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Notes :

[1] Mathieu, C. (2007), « Sexe et genre féminin : origine d’une confusion théorique », La Linguistique 43, p. 57-72, [en ligne]. [https://www.cairn.info/revue-la-linguistique-2007-2-page-57.htm] (15 septembre 2018).

[2] Ibid.

[3] Elmiger, D. (2015), « Masculin, féminin : et le neutre? Le statut du genre neutre en français contemporain et les propositions de neutralisation de la langue », Implications philosophiques, [en ligne]. [http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/masculin-feminin-et-le-neutre/] (15 septembre 2018).

[4] Arbour, M.-E., et H. de Nayves (2018), « Formation sur la rédaction épicène », Office québécois de la langue française,74 pages, p. 12, [en ligne]. [https://www.oqlf.gouv.qc.ca/redaction-epicene/formation-redaction-epicene.pdf].

[5] Francœur, M. (2014), « Le dilemme de l’homme sagefemme », L’Express, [en ligne]. [https://l-express.ca/le-dilemme-de-lhomme-sage-femme/] (11 octobre 2018).

[6] Sampaio Furtado, P., F. Moraes, R. Lago, L. Oliveira Barros, M. Betânia Toralles et U. Barroso Jr (2012), « Gender dysphoria associated with disorders of sex development », Nature Reviews Urology 9, p. 620-627.

[7] Intersex Society of North America (2008), Does having a Y chromosome make someone a man?[en ligne]. [http://www.isna.org/faq/y_chromosome] (9 octobre 2018)

[8] Meyer-Bahlburg, H. F. L., C. Dolezal, S. W. Baker, A. D. Carlson, J. S. Obeid et M. I. New (2004), « Prenatal androgenization affects gender-related behavior but not gender identity in 5-12-year-old girls with congenital adrenal hyperplasia », Archives of Sexual Behavior 33(2), p. 97-104.

[9] Sampaio Furtado, P., F. Moraes, R. Lago, L. Oliveira Barros, M. Betânia Toralles et U. Barroso Jr (2012), « Gender dysphoria associated with disorders of sex development », Nature Reviews Urology 9, p. 620-627.

[10] Arcelus, J., W. P. Bouman, W. Van De Noortgate, L. Claes, G. L. Witcomb et F. Fernandez-Aranda (2015), « Systematic review and meta-analysis of prevalence studies in transsexualism », European Psychiatry 30, p. 807-815.

[11] Green, J., D. Denny et J. Cromwell (2018), « “What do you want us to call you?” Respectful language», Transgender Studies Quarterly 5(1), p. 100-110.

[12] Dhejne, C., R. Van Vlerken, G. Heylens et J. Arcelus (2016), « Mental health and gender dysphoria: A review of the literature », International Review of Psychiatry 28(1), p. 44-57.

[13] Jones, B. A., E. Haycraft, S. Murjan et J. Arcelus (2016), « Body dissatisfaction and disordered eating in trans people: A systematic review of the literature », International Review of Psychiatry 28(1), p. 81-94.

[14] Wolford-Clevenger, C., K. Frantell, P. N. Smith, L. Y. Flores et G. L. Stuart (2018), « Correlates of suicide ideation and behaviors among transgender people: A systematic review guided by ideation-to-action theory », Clinical Psychological Review 63, p. 93-105.

[15] Leibowitz, S., et A. L. C. de Vries (2016), «Gender dysphoria in adolescence», International Review of Psychiatry 28(1), p. 21-35.

[16] Levine, S. B. (2018), «Ethical concerns about emerging treatment paradigms for gender dysphoria», Journal of Sex & Marital Therapy 44(1), p. 29-44.

[17] Ehrensaft, D., S. V. Giammattei, K. Storck, A. C. Tishelman et C. Keo-Meier (2018), « Prepubertal social gender transitions: What we know; what we can learn – A view from a gender affirmative lens», International Journal of Transgenderism 19(2), p. 251-268.

[18] Cohen-Kettenis, P. T., A. Owen, V. G. Kaijser, S. J. Bradley et K. J. Zucker (2003), « Demographic characteristics, social competence, and behavior problems in children with gender identity disorder: A cross-national, cross-clinic comparative analysis », Journal of Abnormal Child Psychology 31(1), p. 41-53.

[19] Butler, G., N. De Graaf, B. Wren et P. Carmichael (2018), « Assessment and support of children and adolescents with gender dysphoria », Archives of Disease in Childhood 103 (7), p. 631-636.

[20] Littman, L. (2018), «Rapid-onset gender dysphoria in adolescents and young adults: A study of parental reports»,PLoS ONE 13(8):e0202330.

[21] Leibowitz, S., et A. L. C. de Vries (2016), « Gender dysphoria in adolescence », International Review of Psychiatry 28(1), p. 21-35.

[22] Ehrensaft, D., S. V. Giammattei, K. Storck, A. C. Tishelman et C. Keo-Meier (2018), « Prepubertal social gender transitions: What we know; what we can learn – A view from a gender affirmative lens», International Journal of Transgenderism 19(2), p. 251-268.

[23] Finlayson, C., E. K. Johnson, D. Chen et al.(2016), «Proceedings of the Working Group Session on Fertility Preservation for Individuals with Gender and Sex Diversity», Transgender Health 1.1, p. 99-107.

[24] Bizic, M. R., M. Jeftovic, S. Pusica, B. Stojanovic, D. Duisin, S. Vujovic, V. Rakic et M. L. Djordjevic (2018), « Gender Dysphoria: Bioethical Aspects of Medical Treatment », BioMed Research International, Article ID 9652305.

[25] Wallien M. S., et P. T. Cohen-Kettenis (2007), «Psychosexual outcome of gender-dysphoric children», Journal of the American Academy of Child and Adolescent Psychiatry 47, p. 1413-1423.

[26] Ristori, J., et T. D. Steensma (2016), « Gender dysphoria in childhood », International Review of Psychiatry 28(1), p. 13-20.

[27] Tucker, R. P., R. J. Testa, T. L. Simpson, J. C. Shiferd, J. R. Blosnich et  K. Lehavot (2018), « Hormone therapy, gender affirmation surgery, and their association with recent suicidal ideation and depression symptoms in transgender veterans », Psychological Medicine 48(14), p. 2329-2336.

[28] Costa, R., et M. Colizzi (2016), «The effect of cross-sex hormonal treatment on gender dysphoria individuals’ mental health: a systematic review», Neuropsychiatric Disease and Treatment 12, p. 1953-1966.

[29] Dhejne, C., P. Lichtenstein, M. Boman, A. Johansson, N. Langstrom et N. Landon (2011), « Long-term follow-up of transsexual persons undergoing sex reassignment surgery: Cohort study in Sweden », PLoS One 6(2) :e16885.

[30] Simonsen, R. K., A. Giraldi, E. Kristensen et G. M. Hald (2016), « Long-term follow-up of individuals undergoing sex reassignment surgery: Psychiatric morbidity and mortality », Nordic Journal of Psychiatry 70(4), p. 241-247.

[31] Blosnich, J. R., G. R. Brown, S. Wojcio, K. T. Jones et R. M. Bossarte (2014), « Mortality among veterans with transgender-related diagnoses in the Veterans Health Administration, FY2000-2009 », LGBT Health 1, p. 269-276.

[32] Levine, S. B. (2018), «Ethical concerns about emerging treatment paradigms for gender dysphoria»,Journal of Sex & Marital Therapy 44(1), p. 29-44.

[33] Wierckx, K., E. Van Caenegem, G. Pennings et al.(2012), «Reproductive wish in transsexual men», Human Reproduction 27(2), p. 483-487.

[34] Hunger, S. (2012), «Commentary: Transgender people are not that different after all», Cambridge Quarterly of Healthcare Ethics 21(2), p. 287-289.

[35] Butler, G., N. De Graaf, B. Wren et P. Carmichael (2018), « Assessment and support of children and adolescents with gender dysphoria », Archives of Disease in Childhood 103(7), p. 631-636.

[36] Bizic, M. R., M. Jeftovic, S. Pusica, B. Stojanovic, D. Duisin, S. Vujovic, V. Rakic et M. L. Djordjevic (2018), « Gender Dysphoria: Bioethical Aspects of Medical Treatment », BioMed Research International, Article ID 9652305.

[37] Levine, S. B. (2018), «Transitioning Back to Maleness», Archives of Sexual Behaviour 47, p. 1295-1300.

[38] Levine, S. B. (2018), «Ethical concerns about emerging treatment paradigms for gender dysphoria»,Journal of Sex & Marital Therapy 44(1), p. 29-44.

[39] Plusieurs exemples de retour au sexe d’origine sont documentés dans les médias, tels que l’histoire de Carey Callahan, Chelsea Attonley, Walt Heyer, etc. Un exemple publié dans la littérature scientifique se trouve dans : Levine, S. B. (2018), «Transitioning Back to Maleness», Archives of Sexual Behaviour 47, p. 1295-1300.

Ariane Beauféray

Ariane Beauféray est doctorante en aménagement du territoire et développement régional. Elle s’intéresse à l’écologie intégrale et met au point de nouveaux outils pour aider la prise de décision dans ce domaine. Collaboratrice de la première heure, elle est désormais membre permanente de l’équipe de journalistes du Verbe médias.