Le saint patron du Verbe médias n’est nul autre que le confesseur et martyr de la foi Maximilien Kolbe. Né en Pologne en 1894, il est marqué durant son enfance par une apparition de la Vierge envers laquelle il choisit de s’engager dans la voie de la pureté et du martyre. Le franciscain polonais n’a par la suite jamais cessé de prêcher le don total de soi à Marie, aussi bien en parole que par écrit.
En 1917, il fonde à Rome la Mission de l’Immaculée et un magazine catholique pour lutter contre les idéologies antichrétiennes comme la franc-maçonnerie, le nazisme et le communisme. «N’écrivez rien qui ne puisse être signé de la Vierge Marie», disait-il à ses collaborateurs.
Dix ans plus tard, Maximilien Kolbe fonde le monastère de «la cité de l’Immaculée» près de Varsovie. Là, s’activent plus de 800 frères pour l’annonce de l’évangile. Il y installe une maison d’édition et une station de radio pour laquelle il est lui-même animateur. Il n’hésite pas à se procurer les équipements les plus modernes et couteux pour diffuser à grande échelle la bonne nouvelle.
Camp de concentration
Dans les années trente, Kolbe établit une seconde cité missionnaire à Nagasaki, au Japon. Lors de l’explosion de la bombe atomique en 1945, son couvent sera, au grand étonnement de tous, le seul bâtiment à rester debout. De retour en Pologne, où il fonde un second quotidien, il est arrêté et battu une première fois par les nazis en 1939. Mais il est libéré le 8 décembre, jour de la fête de l’Immaculée-Conception.
Après avoir accueilli plus de 2300 juifs persécutés dans son monastère, il est de nouveau arrêté en 1941 et transféré au camp d’extermination d’Auschwitz, où il s’offre volontairement en sacrifice pour remplacer un père de famille condamné à mourir de faim dans un bunker avec neuf autres prisonniers. Un témoin raconte:
«Les gens hurlaient dans le bunker. Dès lors que le père Maximilien Kolbe est entré, ils se sont mis ensemble à prier, à chanter et à réciter le rosaire. Il encouragea ses frères, distribuant de l’espérance jusqu’à la fin.»
Il est euthanasié de force trois semaines plus tard, le 14 aout, aux premières vêpres de la fête de l’Assomption.
Canonisé en 1982 par le pape Jean-Paul II, Maximilien Kolbe est aussi nommé patron des journalistes aux côtés de saint François de Sales à cause de son engagement intense à faire connaitre Jésus et Marie par les moyens de communications sociales.