Illustration : Marie-Hélène Bochud

Dina Bélanger | 1897-1928

Dina Bélanger – en religion Marie Sainte-Cécile de Rome – nait à Québec en 1897. Religieuse, mystique et musicienne de grand talent, elle mène une existence dont la brièveté n’a d’égale que l’intensité.

Cet article est d’abord paru dans notre magazine. Cliquez sur la bannière pour y accéder en format Web.

Inspirée par la vie et le témoignage de sainte Thérèse de Lisieux, qui meurt en l’année de sa naissance, Dina partage avec cette dernière une vie intérieure intense dont elle a fait le récit et un décès prématuré causé par la tuberculose.

Après un parcours scolaire marqué par son caractère studieux et un don particulier pour le piano, Dina poursuit sa formation musicale dans une grande maison new-yorkaise, l’Institute of Musical Art, aujourd’hui la fameuse école Juilliard.

De retour au Québec, elle se produit en concert et apporte son soutien à diverses œuvres de charité. Assez rapidement toutefois, une vocation religieuse se fait sentir. Elle entre au couvent en 1921 chez les religieuses de Jésus-Marie, et fait sa profession en 1923.

Affectée au couvent de Saint-Michel-de-Bellechasse, une école pour jeunes filles administrée par sa congrégation, elle y enseigne la musique. Elle contracte la tuberculose, maladie qu’elle combat pendant cinq ans avant d’en mourir en 1929, âgée de 32 ans. En 1988, le couvent change de nom: il devient le Collège Dina-Bélanger, un établissement toujours bien vivant.

En 1993, plus de soixante ans après le décès de la bienheureuse, le pape Jean-Paul II préside à la béatification de Dina Bélanger.

Enfin, l’année 2022 marque le 125e anniversaire de naissance de Dina. De nombreuses activités sont organisées, notamment par le Centre Dina-Bélanger, pour en souligner l’importance.

Benjamin Boivin

Diplômé en science politique, en relations internationales et en droit international, Benjamin Boivin se passionne pour les enjeux de société au carrefour de la politique et de la religion. Quand il n’est pas en congé parental, il assume au Verbe médias le rôle de chef de pupitre pour les magazines imprimés.