Marie-Léonie Paradis
Illustration : Marie-Hélène Bochud

Marie-Léonie Paradis, toute de cœur

La fondatrice de l’Institut des Petites Sœurs de la Sainte-Famille a eu un parcours plutôt singulier.

Née Virginie-Alodie à L’Acadie (aujourd’hui Longueuil), Marie-Léonie Paradis entre d’abord chez les Marianites à 14 ans. Elle passe ensuite douze années aux États-Unis comme enseignante, dont les quatre dernières comme sœur de Sainte-Croix.

Jeannick Fournier
Cet article est tiré de notre magazine juillet/août 2023.

Lorsque le père Camille Lefebvre fait appel à cette congrégation pour veiller au bon fonctionnement de son Collège, Marie-Léonie est envoyée. C’est là que la spécificité de sa vocation pourra enfin se déployer.

Un amour ardent pour le Christ trame toute sa vie. Il s’exprime d’une manière unique: la révérence et le service des prêtres. Piété et dévouement sera ainsi la devise de son Institut. À une époque où l’argent se fait rare, leur bénévolat généreux aura permis l’émergence de nombreux centres d’éducation partout où des prêtres les ont associées à leur ministère.

Monseigneur Paul LaRocque, deuxième évêque de Sherbrooke, dira de la bienheureuse Marie-Léonie:

«Elle avait toujours les bras ouverts et le cœur sur la main, un bon et franc rire sur les lèvres, accueillant tout le monde comme si c’était Dieu lui-même. Elle était toute de cœur.»

Le 3 mai 1912, à l’âge de 72 ans, Celui qu’elle aura aimé et servi toute sa vie à travers ses prêtres la réclame enfin.

Marie-Léonie Paradis laisse derrière elle plus de 600 religieuses animées du même désir que leur fondatrice, soit incarner et manifester le visage du Christ serviteur.

Jessye Blouin

Diplômée en linguistique et en rédaction, Jessye a un parcours professionnel éclectique qui l’amène à faire un détour dans l’évènementiel avant d’atterrir chez nous. Elle occupe le poste de chef de pupitre pour nos contenus Web. Depuis, elle réalise son rêve de petite fille : éditer et écrire sans mourir de faim.