Qui est Davide ?
Un petit garçon qui a reçu comme don de Dieu un très grand rôle… celui d’abattre les Goliaths qui sont à l’intérieur de nous, d’abattre notre pouvoir de parents de décider au-dessus de lui et pour lui. Davide nous a montré qu’il grandissait et que c’était ainsi parce que Dieu avait besoin de lui comme ça. Il a abattu notre « droit » à désirer un fils qui fût pour nous, parce qu’il n’était en fait que pour Dieu.
Il a abattu le souhait de qui prétendait qu’il était le fils de la consolation, celui qui aurait fait oublier la douleur de la perte de Maria Grazia Leitizia. Il a abattu la confiance envers les statistiques de ceux qui affirmaient que nous avions la même probabilité que n’importe qui d’avoir un fils en santé.
Il a démasqué la “foi magique” de qui croit connaitre Dieu et lui demande ensuite de jouer au dispensateur de petits chocolats. Il a démontré que les miracles, Dieu les fait bel et bien, mais pas selon nos schèmes de pensée limités, parce que Dieu est en réalité plus grand que nos désirs.
Il a abattu l’idée de ceux qui ne cherchent pas en Dieu le salut de l’âme, mais seulement celui du corps. Il a anéanti la pensée de tous ceux qui demandent à Dieu une vie simple et heureuse, vie qui ne ressemble pas du tout au chemin de croix que nous a laissé Jésus.
Davide, si petit, s’est érigé avec vigueur contre nos désirs d’idoles et il a crié avec force devant le visage de qui ne voulait pas voir. Il a contraint de nombreuses personnes à se terrer pour ne pas reconnaitre qu’elles ont été déconfites.
Moi, au contraire, je remercie Dieu d’avoir été renversée par le petit Davide. Je remercie Dieu du fait que le Goliath qui était à l’intérieur de moi soit finalement mort. Personne n’a réussi à me convaincre que ce qui nous arrivait était une disgrâce qui aurait dérivé du fait que nous nous serions éloignés de Dieu, peut-être même seulement de façon inconsciente. Je remercie Dieu parce que mon Goliath est finalement mort et mes yeux sont désormais libres de regarder en avant et de suivre Dieu sans avoir peur d’être celle que je suis.
Chiara Corbella Petrillo
Traduction de Laurence Godin-Tremblay. Cliquez ici pour accéder à la version originale.